Le Quatre Heures Live / Laurent Constantin (Acti) : « OUR(S) est un média ouvert »
Pour célébrer son 1er anniversaire, l’équipe d’OUR(S) vous a invité à découvrir les coulisses de cette première année. Laurent Constantin, le dirigeant de l’agence digitale Acti et de l’agence social media Naga, a témoigné en tant qu’abonné de la première heure.
Laurent, je vais prendre un risque en te posant cette question : entre les échanges que nous avons eus au moment de la préparation du projet OUR(S) et ce que tu as vu depuis un an, tu n’as pas été trop déçu ?
Tu prends un gros risque ! Je suis assez connu pour ma franchise je crois. Non, ce que je voulais vous dire c’est que la première année d’OUR(S) est une année remarquable à plein d’égards. D’abord des journalistes qui prennent en main leur destin pour devenir entrepreneurs c’est remarquable, car ce sont deux mondes très différents et deux approches très différentes.
Ensuite c’est une année remarquable, car je le dis en effet comme militant de la presse, j’ai été pendant 4 ans de façon opérationnelle à la tête de TLM pour en faire ce qu’elle est devenue : BFM Lyon.
Un nouveau venu dans la presse professionnelle
OUR(S) aujourd’hui est un nouveau venu dans la presse professionnelle. Et la presse pro a un trait de caractère que je trouve très intéressant : elle n’est pas là pour diviser les gens, pour faire des fractures sur des idées. Elle est là pour rassembler, pour valoriser les identités de chacune, qu’on soit annonceur comme Orange, qu’on soit du côté agences ou même freelance. OUR(S) s’attachera à valoriser chacun et cela c’est très important.
Je voulais dire aussi qu’OUR(S) nous déconfine puisque nous sommes enfermés. Avec la newsletter que vous faites chaque jour (…) vous nous déconfinez et cela c’est important. Quand je lis OUR(S) à 16 h. Je retransfère pas mal d’informations à d’autres personnes. Parfois je prends mon téléphone et j’appelle ou je fais un texto à des confrères pour les féliciter quand OUR(S) annonce de bonnes nouvelles. Quand on est en presse professionnelle, on doit s’intéresser au devenir des autres.
Tu es un soutien aussi depuis le début puisque tu es annonceur dans la revue. C’est une marque de confiance de ta part.
Quand je dis que je suis un militant de la presse, les mots c’est facile. La vraie militance c’est quand vous mettez la main au portefeuille. Donc il faut savoir s’abonner c’est sûr, il faut savoir être lecteur car son temps c’est une valeur monétaire et il faut savoir soutenir (…).
Je voulais aussi remercier Mathieu, Julien et toute l’équipe car vous êtes un média ouvert. C’est toujours compliqué de rentrer en relation avec les médias, ça semble être un autre monde (…). En l’occurrence ce que je vois depuis un an, c’est que vous êtes vraiment à l’écoute de vos lecteurs, de vos annonceurs. On sent que vous avez envie de co-construire, vous êtes ouverts à la critique (…). Vous avez ce sens de l’écoute et cela c’est précieux.