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Après le magazine Barré, l’association se lance dans une nouvelle aventure avec La Brèche, journal papier bimestriel dédié à l’enquête au long cours.

À la suite de notre article publié par notre site le 10 juin 2021, Roland Le Néel, ex vice-président des Messageries lyonnaises de presse (MLP) demande à notre média, conformément à l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, de diffuser un droit de réponse concernant les propos suivants de José Ferreira qu’il estime  diffamatoires : « La vérité sur Roland Le Néel, c’est qu’il n’a jamais supporté de ne pas être président. J’avais accepté de partir avec lui à condition qu’il ne le soit pas ».

L’assemblée générale des Messageries lyonnaises de presse (MLP), confrontées à un conflit de gouvernance entre le président José Ferreira et son ex vice-président Roland Le Néel, a vu une large réélection du premier. Le second briguait la présidence. Mais il n’est pas parvenu à obtenir un siège au conseil d’administration…

Sortant d’une année de crise liée à la disparition de Presstalis, la coopérative de diffusion de la presse magazine vient d’enregistrer la démission de son vice-président, au conseil d’administration, Roland Le Néel. Il brigue la présidence des Messageries lyonnaises de presse (MLP), tenue par José Ferreira avec qui il est en conflit. OUR(S) a contacté les deux protagonistes…  

Licenciés lors de la liquidation de la filiale de Presstalis en mai 2020, plusieurs dizaines d’entre eux poursuivent une partie de leur ancien travail depuis l’été. Mais le bail de l’ex dépôt de la Sad de Lyon a expiré. Sous la menace d’une expulsion depuis le 9 mars, les salariés ont enfin trouvé un nouveau lieu de travail. À Chaponost.  

Licenciés lors de la liquidation de la filiale de Presstalis en mai, ils poursuivent le travail à Vénissieux depuis cet été. Mais le bail de l’ancien dépôt de la Sad a expiré. Vendredi, le tribunal judiciaire a fixé la date limite d’occupation de ces locaux au 9 mars.  

Le conseil d’administration de Muvrini gestion a refusé, le 22 décembre, de leur louer son entrepôt de Saint-Priest. Un coup dur pour le projet des ex salariés de la Sad de Lyon. Ceux-ci poursuivent le travail depuis Vénissieux malgré un bail ayant expiré le 24 octobre…

Face à l’incertitude sur l’avenir des ex-SAD, François Sapy, le patron du groupe de presse Rosebud, ne reste pas inactif. Il veut compter sur son propre réseau de diffusion.

La presse nationale continuera à être distribuée dans la métropole lyonnaise. Au moins dans les prochaines semaines. Les ex salariés de la SAD ont obtenu un sursis et espèrent que la Métropole de Lyon fera son entrée au capital ou les aidera au lancement d’une nouvelle société de distribution.

Moins de dix jours. C’est ce qu’il reste au collectif de salariés de l’ex Sad de Lyon, filiale de Presstalis liquidée en mai, pour trouver soit de nouveaux locaux, soit un nouvel arrangement avec leur bailleur. Sinon la presse nationale ne sera plus distribuée.

La liquidation immédiate des dépôts régionaux de Presstalis a des répercussions très concrètes. Depuis plusieurs semaines, les rayons des marchands de presse en région sont presque vides. Une menace pour leur activité. De leur côté, les anciens salariés ne désarment pas et durcissent le ton.

Les grandes surfaces alimentaires sont des points de vente importants pour la presse. Les Messageries Lyonnaise de presse confortent leur place dans ce canal de distribution.

Le principal distributeur de la presse en France, Presstalis, obtient un sursis partiel avec un prêt de 35 millions d’euros. Mais il n’en demeure pas moins menacé. Le Tribunal de commerce de Paris doit se prononcer ce vendredi sur une liquidation totale ou partielle de ses activités. Et, ce, alors que les désaccords persistent entre la coopérative des quotidiens et celle des magazines.

Le principal distributeur de la presse française se trouve toujours au bord du dépôt de bilan. Le sursis d’un mois arrive à échéance fin avril alors que son pdg, Cédric Dugardin, vient de déposer ce lundi une déclaration de cessation de paiements. Deux options concurrentes s’opposent. Avec de lourdes conséquences sociales et pour la presse.