L’actu dans le rétro vue par… Benjamin Solly
Chaque trimestre, retrouvez l’actualité de la communication vue par le regard d’un professionnel de la communication. Benjamin Solly, directeur de cabinet et de la communication de Villefranche-sur-Saône donne ses cinq coups de coeur. [Cet article a été initialement publié dans OUR(S) la revue #13 – Été 2023]
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S'inscrireLa Haute-Loire fait coup double avec sa marque territoriale
« C’est un magazine qui n’est plus envoyé dans toutes les boîtes aux lettres mais uniquement à ceux qui en font la demande. Il y a, je trouve, une bonne méthodologie dans l’approche. C’est quelque chose de noble et d’indispensable de garder le magazine. C’est un lien et reste une figure imposée pour une collectivité. Nous avons un support patrimonial renouvelé et une marque territoriale qui émerge. Il y a vraiment une belle valorisation de l’existant qui sert aussi à porter la nouveauté à travers la marque de territoire. »
Presse régionale : sa diffusion imprimée ne cesse de chuter
« Le support papier tout comme son contenu est l’essence même de la presse. Je pense que le papier doit perdurer, mais il n’est plus prééminent. Les entités de presse ont fait le travail auprès de leurs annonceurs mais aussi auprès de leurs lecteurs pour démultiplier les supports média. Le papier c’est déjà faire un effort, c’est se déplacer, c’est faire travailler un buraliste ou prendre un abonnement. Dans le papier, il y a aussi quelque chose, qui est de l’ordre de l’art de vivre pour certains consommateurs de presse. »
Le casse-tête de l’identité alimentaire en AuRA
« L’identité alimentaire qui recoupe une grande partie de l’identité de territoire sur Auvergne-Rhône-Alpes est un objet politique très important pour l’exécutif régional. La Région avait lancé dans un premier temps le label « La Région du Goût », avec déjà un petit cahier des charges. Il y a un vrai enjeu qui est de se dire aujourd’hui dans une région comme la nôtre « Comment est-ce qu’on valorise sous cette marque “Ma Région, ses terroirs”, la typicité, les savoir-faire, la culture gastronomique de chaque territoire ? ». Je pense que c’est toujours bien d’avoir une marque commune pour réunir les produits. »
Marketing d’influence : encore du chemin à parcourir
« Il faut réguler l’influence. Elle obéit quasiment aux mêmes règles fondamentales que le commerce. Or celui-ci est régulé. Par rapport au label « Agence conseil en influence responsable », je pense que pour un client, qui a une connaissance de l’influence uniquement de par ce qu’il voit dans les médias, un label comme celui-ci pourra le rassurer. Il peut être utile selon la typologie des agences et l’offre qu’elles peuvent proposer. Mais est-ce que ce label existerait si les affaires sur les influenceurs n’avaient pas émergé ? »
Côtes-du-Rhône : « Développer notre communication sur les blancs et les rosés »
« Le rouge est un petit peu en perdition. Le blanc et le rosé sont sous-exploités en termes de communication donc cela permet finalement un juste rééquilibrage. Traditionnellement, notre cerveau reptilien associe les côtes-du-rhône au rouge. Il y a un savoir-faire et il faut le rendre visible. On ne produit pas un vin blanc qui est moins bon qu’ailleurs. C’est important de sensibiliser les professionnels à ce type de production à travers d’événements. Faire découvrir ces vins, c’est leur rappeler l’amplitude de la côte-du-rhône et de ses terroirs. »
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