Ludovic Noël prend les rênes d’Altavia AuRA

Publié le 13 février 2019 à 09:44 par Mathieu Ozanam

Pierre Artru, Ludovic Noël et Luc Romano © Mathieu Ozanam

Altavia AuRA (Saint-Étienne) et Jetpulp (Lyon) changent de tête, dix-huit mois après leur rapprochement. [Archive Mathieu Ozanam]

Pierre Artru et Luc Romano, qui avaient assuré l’intégration de l’agence digitale lyonnaise avec la filiale régionale du spécialiste de la communication commerciale, passent la main à Ludovic Noël. Le quadragénaire deviendra le seul maître à bord dès le 1er mars. 

Ludovic Noël est loin d’être un inconnu à Lyon et Saint-Étienne, même s’il avait momentanément disparu du paysage local. C’est lui qui a cofondé Imaginove en 2006. Pendant cinq ans il a dirigé le pôle de compétitivité de la filière des contenus et usages numériques (jeux vidéo, films d’animation, etc.), avant de prendre la direction de la Cité du design à Saint-Étienne. Réglé comme un métronome, il en part cinq ans plus tard pour intégrer le groupe de communication commerciale Altavia.

Cette fois comme directeur du capital humain (autrement dit : DRH). Une mission d’accompagnement des patrons des 30 business units d’Altavia à travers le monde. « Mon rythme c’était trois déplacements par mois à l’étranger et deux à Paris », résume-t-il. Son port d’attachement restait à Lyon où réside sa famille. Son profil en faisait le candidat idoine pour chapeauter l’ensemble Altavia AuRA  et Jetpulp deux structures qui ont appris à travailler ensemble depuis bientôt deux ans.

Mission accomplie

Si Pierre Artru et Luc  Romano ne posent pas ensemble sous une bannière «mission accomplie», comme le président américain Georges W. Bush après la guerre d’Irak, le cœur y est.

«Quand je suis arrivé il y a 10 ans à Saint-Étienne, Altavia faisait 15 millions d’euros de chiffres d’affaires et perdait de l’argent. Aujourd’hui nous faisons 45,5 millions d’euros », expose Pierre Artru.

Le temps est venu pour lui de quitter les terres stéphanoises, mais pas Altavia. Son nouveau poste l’amènera à de nombreux déplacements à l’international auprès des business units pour préparer le plan stratégique triennal Move 2023 du groupe.

En revanche Luc Romano s’apprête à faire ses adieux à Jetpulp au bout de 13 ans. De salarié de l’agence digitale, il en était devenu patron et l’avait portée jusqu’à réaliser 5,1 millions d’euros de chiffre d’affaires en multipliant les croissances externes, avant son rapprochement avec Altavia.

Le jeune quadragénaire va se lancer dans une nouvelle aventure entrepreneuriale, avec une entreprise industrielle cette fois-ci. Une sorte de retour aux sources pour Luc Romano issu d’une formation initiale en automatique et informatique industrielle.